En réponse aux questions que me posent mes clients et que vous pouvez également vous poser lorsque vous entendez parler de plus en plus dans les médias ou dans votre environnement professionnel de Développement Durable (formulation ministérielle, gouvernementale, européenne et mondiale…)….

De Responsabilité sociétale des entreprises, responsabilité sociale et environnementale…

De RSE ou d’ISO 26000…

Toutes ces terminologies couvrent une même démarche et ont toutes en commun l’engagement d’une entreprise (et pour reprendre le terme normatif employé : de toute organisation), dans une démarche volontaire, n’aboutissant pas à une certification, dans laquelle l’entreprise affiche sa responsabilité vis-à-vis des impacts de ses décisions et de ses activités sur la société et sur l’environnement, et s’engage à un comportement transparent et éthique.

Elle s’engage à:

  • Contribuer au développement durable y compris à la santé et au bien-être de la société ;
  • Prendre en compte les attentes des parties prenantes (clients, région, salariés, fournisseurs…etc)
  • Respecter les lois en vigueur dans son pays  et les normes internationales ;
  • Intégrer dans son organisation la démarche et la mettre en œuvre dans ses relations (en faire la promotion) tant au niveau national qu’international, tant au niveau de son entreprise qu’au niveau de sa région…. Et en faire un mode de sélection….

L’AFNOR au travers de l’ISO 26000 a défini des lignes directrices pour les entreprises qui souhaitent s’engager dans la démarche RSE (cf « Guide du focus RSE pour les entreprise certifiées QSE », ou «  livre blanc le label engagé RSE »).

Les PME et TPE… font de la RSE sans le savoir…

Nos  dirigeants de PME et TPE ont un comportement éthique et social au sein de leur entreprise, et veillent à respecter la réglementation française (et donc les droits de l’homme), à respecter le code du travail (en déclarant ses salariés) et le livre 4 du CT pour la partie Santé et Sécurité au travail, veillent à l’égalité homme-femme,  respectent le code de l’environnement sur la gestion des déchets et des rejets, veillent au traitement et recyclage des déchets générés, veillent à leur consommation d’énergie, ont un comportement loyal avec leur concurrence, règlent leurs fournisseurs, s’intéressent à l’emploi et à l’employabilité des jeunes générations, s’intéressent à l’impact de l’implantation de leur entreprise dans leur région, leur pôle d’activités et collectivités territoriales….

Et vous êtes nombreux dans ce cas, sinon majoritaires à faire de la RSE votre quotidien sans pour autant en faire la promotion alors que d’autres surfent sur la nouvelle vague de promotion et de communication pour en faire un élément différenciateur.

Sur la forme, nous sommes d’accord qu’il n’y a aucune exigence réglementaire à faire de la RSE…cependant, sur le fond, la plupart des domaines couverts par la RSE sont réglementaires :

  • La gouvernance de l’entreprise
  • Le respect des droits de l’homme
  • Le code du travail
  • Le code de l’environnement

La RSE au travers des lignes directrices de l’ISO 26000 permet à l’entreprise d’aborder les « questions centrales suivantes » selon la terminologie employée:

  • La gouvernance de l’organisation ;
  • Les droits de l’homme ; Les relations et conditions de travail ;
  • L’environnement ;
  • La loyauté des pratiques ;
  • Les questions relatives aux consommateurs ;
  • Les communautés et le développement local. 

Au niveau gouvernemental, nous ne pouvons ignorer la prise en compte de la RSE avec la création d’un Ministère de la Transition écologique et solidaire qui définit la RSE : « comme un concept dans lequel les entreprises intègrent les préoccupations sociales, environnementales, et économiques dans leurs activités et dans leurs interactions avec leurs parties prenantes sur une base volontaire. En adoptant des pratiques plus éthiques et plus durables dans leur mode de fonctionnement, elles doivent ainsi pouvoir contribuer à l’amélioration de la société et à la protection de l’environnement. »

Cette tendance de fond est d’ailleurs appelée à s’accentuer sous le coup de la pression règlementaire (loi anti gaspillage pour une économie circulaire, loi sur le devoir de vigilance, loi Sapin II, loi PACTE ou encore obligation en matière de reporting extra financier, à laquelle les donneurs d’ordre doivent d’ores et déjà répondre).

L’Agenda 2030 (17 Objectifs de Développement Durable et 3 engagements) de l’ONU, entré en vigueur le 1er janvier 2016.

Avec l’avancée de la prise en compte de l’écologique, les appels d’offre prennent de plus en plus en compte la contribution des entreprises aux enjeux du développement durable.

Ignorer son développement sur ces 10 dernières années…c’est peut-être passer à côté d’un atout concurrentiel…

Vous êtes intéressés par le sujet ?

N’hésitez pas à contacter S.C.OR.E.S en suivant ce lien : https://www.mase.fr/contact/